Kalimago Films

Une raison de vivre
visa d'exploitation CNC n° 132 818 du 22 février 2012

Un film de Guy Chapouillié

Une raison de vivre est un film qui cherche à saisir les mystères d’une forme supérieure de jeu auquel s’adonnent des milliers d’enfants malgaches et qui agit sur leur existence comme un ferment de solidarité, de don et d’engagement. C’est une histoire de vies où la pratique du rugby est souvent le meilleur chemin d’humanité qui peut aider à trouver une place dans la société.

« J’aime le rugby et ceux qui le pratiquent sont un peu de ma famille, comme ces enfants de Madagascar qui m’ont donné l’impression de jouer
à se prendre les pieds dans les nuages, à la recherche d’un horizon d’espoir. J’ai eu envie de faire un film avec eux, un film de partage et d’engagement comme ils vivent
leur rugby. Les poteaux sont tordus, le terrain est inondé à la saison des pluies et aussi dur que la pierre ensuite, mais leur envie l’emporte toujours dans une abondance
de gestes où rien n’est jamais perdu. C’est une école de la vie où l’action n’est pas le fruit d’un seul homme, mais l’aboutissement d’un esprit d’équipe où il n’y a pas
un roi mais des rois qui rendent le jeu plus rapide, non pas en courant plus vite, mais par l’intensification et l’accélération des jeux de passes. »

Guy Chapouillié
"Capteur de mouvements et de sons, sobre assembleur d'images, de paroles, de gestes et de regards, Guy Chapouillié nous offre dans Une raison de vivre une fresque vive d'humanité inspirée par le rugby malgache des petits et des grands, des filles et des garçons, des vétérans et des jeunes, des poètes et des chanteurs..."
André Granereau - Président de l'association Ecole de la Vie de Madagascar - Missions et Services

Fiche technique du film

Réalisation Guy Chapouillié

Images
Hubert Guipouy, Nantenaina Lova

Pris de son et mixage
Alexandre Beznosiuk

Montage
Guy Chapouillié, Nantenaina Lova, Claire Chatelet

Postproduction Claire Chatelet, Jean-Francois Blanc

Traduction et sous-titres Isabelle Labrouillère, Nantenaina Lova

Format de tournage vidéo HD

Titre Une raison de vivre
Année de production 2012
Date sortie en salles 2012
Avec le partenariat
L'Ecole Supérieure d'Audiovisuel de l'Université de Toulouse-Le Mirail
Ecole de la Vie de Madagascar

Support de diffusion DCP, Blue Ray, DVD
Durée du film 1h 32'

Production Réalisation
Guy Chapouillié

Distribution Kalimago Films
www.kalimago.com

Guy Chapouillié, ancien directeur de l’ESAV (Ecole Supérieure de l’Audiovisuel de Toulouse), école publique – il en est fier – ,
a deux passions : le cinéma et le rugby. Il les a réunies dans le film « La raison de vivre » tourné à Madagascar. Là-bas le rugby est aussi devenu une passion, mieux encore, un moyen d’éducation, un vecteur de promotion sociale et surtout la manière de s’arranger avec la misère, le rejet, les terribles défis auxquels le peuple malgache est confronté. Avec Guy Chapouillié on rencontre l’entraîneur Bertin, infatigable formateur, pédagogue, tendre et sévère à la fois, inaltérable optimiste. On suit les gamins à la piste dans des quartiers où « on ne pénètre jamais », on voit que les filles et les garçons jouent au rugby ensemble, et ça demande un sacré entraînement. On découvre une fille arbitre, une poétesse, on voit les futurs joueurs s’entraîner en faisant la chaine pour décharger des bateaux de briques dont les femmes portent sur la tête des piles invraisemblables, on voit le paysan arroser des deux mains ses plantations avec des arrosoirs.
Mais vous dire tout cela ce n’est rien vous dire. Il faut voir le film, il a fallu voir les garçons de l’école de rugby d’Argelès présents à la séance se projeter à fond dans le jeu, les membres des associations qui œuvrent pour Madagascar s’enthousiasmer et nous dire aussi que les trésors d’ingéniosité que ce peuple déploie sont insuffisants pour le sortir de la misère. Et pourtant que tout ce qui s’y fait est autant de pris sur le malheur.
Il fallait entendre Guy expliquer son travail :
cette approche d’anthropologue qui part sans idées préconçues et fait son miel de ce qu’il découvre en marchant.
La rencontre organisée par Cinémaginaire autour de ce film et de ce réalisateur n’est encore qu’un petit grain semé dans le vaste réseau de solidarité et de compréhension des autres. Un petit grain. Et pourtant si précieux.

Yvette Lucas
(http://leblogcultureldyl.centerblog.net/1478-cinemaginaire-en-mai)

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